Pour les fêtes de Noël, la cité fortifiée d'Obidos organise un évènement qui s'appelle : Vila Natal, autrement dit le village de Noël. http://obidosvilanatal.pt/
A l'intérieur même de la forteresse, un village de noël est construit pour l'occasion. Les festivités durent un mois, de début décembre à début janvier. L'entrée est payante : 4€ par personnes. Quand j'y suis allée, je n'avais aucune idée du genre d'évènement que cela pouvait être. J'avais vu une publicité à la télévision, une vidéo sur internet. Rien de plus. Déjà je pensait que c'était un spectacle nocturne. Or il s'agit d'un petit parc d'attraction sur le thème de Noël, dans un cadre idyllique. J'avoue que si vous venez sans enfant ou si vous même n'êtes pas un enfant dans l'âme alors je vous déconseille d'y aller. Et si vous êtes tenté par un petit tour dans ce village de Noël alors prévoyez un porte-monnaie blindé. Car le billet d'entrée n'est pas l'unique dépense de la journée. Je pensais très naïvement que ayant acheté un ticket, je pouvais bénéficier des attractions sur place. Hors, seuls les spectacles de clown et de marionnettes ainsi que de rares animations sont inclus dans le prix d'entrée. Sans argent, adieux patinoire, petit train, escalade et tyrolienne. qui coûtent entre 1,5€ et 4€ par personne. Imaginez un peu si vous êtes une famille nombreuse. Sans oublier qu'il faut se nourrir et s'hydrater. Et pourquoi pas ramener un petit souvenir? Si vous voulez acheter la photo souvenir de votre enfant tenant une chouette ou un aigle sur son bras, comptez 10€ supplémentaires. Et ne pensez pas prendre la photo vous même avec votre appareil photo dans l'espoir d'une petite économie. Vous êtes traité pire qu'un voleur. Remarquez, vous les empêchez de gagner 10€ et vous repartez avec une photo d'aussi bonne qualité que la leur. Bon ça c'est pour le côté marketing du village de Noël. Les attractions en elles-mêmes ne valent pas le coup de dépenser autant d'argent.
Obidos, Vila Natal |
Par contre le site d'Obidos en lui-même est très intéressant. C'est un village fortifié avec son ancien château, entouré de remparts. Ce site peut être mis en relation avec la cité de Carcassonne à la sauce portugaise, plus petit, sans la touche médiévale exagérée et sans les restaurations Viollet-le-Duc.
L'histoire de la cité est très ancienne. Son occupation remonte à l'époque des celtibères qui occupaient un promontoire rocheux à proximité de l'océan. Car l'océan était au pied des murailles d'Obidos. Aujourd'hui, en raison du comblement de cet ancien golfe, l'océan s'est retiré à 17km au delà. Les Romains fondèrent un oppidum qui servit d'avant-poste défensif à une cité romaine plus éloignée. Puis se succédèrent au fil des invasions, les wisigoths et les Maures, au 8e siècle, qui renforcèrent les fortifications. Ce n'est qu'en 1148 que la ville fut reconquise par le royaume du Portugal. A partir de cette date, les différents rois vont restaurer le site, l'agrandir, l'améliorer. Il deviendra l'apanage des reines du Portugal en 1282 jusqu'en 1834. Certains rois et reines y résideront. En leur absence, la ville était administrée par un gouverneur.
La ville a su conserver une certaine authenticité malgré le tremblement de terre de 1755 et les nombreuses reconstructions qui furent effectuées au fil des années. Par ailleurs, le château était presque en ruine au 19e siècle. La cité subit une dernière campagne de restauration qui dura jusque dans les années 1950. Depuis 1953, la cité est inscrite comme monument national.
En se promenant des les petites rues, on est surpris du mélange des styles. En effet, on retrouve les éléments médiévaux comme les remparts, les portes ou le château. Puis viennent s'ajouter les églises baroques, certaines recouvertes d'Azulejos, ces dalles de céramique peintes.
Et pour finir les maisons modestes blanchie à la chaux, serrées les unes contre les autres, agrémentées de bougainvilliers ou d'autres fleurs, apportant une touche de couleur.
En s'éloignant un peu, il est possible de retrouver le calme et la sérénité que dégagent ces lieux. Au détour d'une ruelle, on apprécie ce mélange des couleurs qui donne un aspect si pittoresque au site. Il est également possible de prendre un peu de hauteur en escaladant les murailles. L'accès est facile et indiqué. Mais il ne faut pas avoir le vertige. Car une fois au sommet, il n'y a pas de garde-fou pour vous retenir. Et il vaut mieux regarder où l'on met les pieds.
La ville a su conserver une certaine authenticité malgré le tremblement de terre de 1755 et les nombreuses reconstructions qui furent effectuées au fil des années. Par ailleurs, le château était presque en ruine au 19e siècle. La cité subit une dernière campagne de restauration qui dura jusque dans les années 1950. Depuis 1953, la cité est inscrite comme monument national.
En se promenant des les petites rues, on est surpris du mélange des styles. En effet, on retrouve les éléments médiévaux comme les remparts, les portes ou le château. Puis viennent s'ajouter les églises baroques, certaines recouvertes d'Azulejos, ces dalles de céramique peintes.
Et pour finir les maisons modestes blanchie à la chaux, serrées les unes contre les autres, agrémentées de bougainvilliers ou d'autres fleurs, apportant une touche de couleur.
C'est un site très touristique. Mais la foule se presse principalement le long de la Rua Direita, rue principale, où se trouvent les boutiques de souvenir. Là vous pourrez déguster la liqueur locale , la Ginja, à base de cerise. C'est une liqueur très sucrée, plus ou moins forte. La particularité c'est que vous pouvez la déguster dans une petite coupelle de chocolat que vous croquez après avoir ingérer la liqueur. C'est un petit plaisir qu'il ne faut pas hésiter à se faire.
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